DrivEmotion
Par VDB | le 28/08/19
Ah le DS7, il nous avait laissé une bien belle impression lors de l’essai, il y a quelques mois de la version 180cv essence, aussi c’est avec plaisir que nous le retrouvions doté de 45cv de plus. Pour plus de sport, ou plus de confort ? Et pourquoi pas les deux !
Si les lignes n’ont pas changé, le passage de l’Or Byzantin au Brun Andradite induit une plus grande sobriété. Pour la flamboyance on repassera, mais pour la discrète distinction, c’est parfait, d’autant que les jolis reflets de la peinture nacré lui confèrent un charme indéniable, accompagné d’un contraste plus marqué avec les chromes.
En passant à bord, la sensation de retrouver un endroit agréable et familier, ou l’on n’est pas venu depuis trop longtemps, domine. Les ajustements sont toujours d’aussi bonne facture, et les matériaux à la fois chaleureux et valorisants. Un environnement confortable, tout simplement, et puis quel plaisir de sentir à nouveau le massage « pates de chats » nous caresser le dos !
La mise en route n’apporte pas de changement par rapport à notre précèdent essai, tant le 1.6l PureTech se fait discret sous le capot. D’ailleurs à allure modéré, il ne se différencie pas de son petit frère, faisant preuve de la même bonne volonté à bas régime, avec un couple bien présent, qui ne dépaysera pas les conducteurs habitués au gasoil. Par contre, dès qu’on le sollicite franchement, sa poussée se ferait presque sportive, avec une allonge bien supérieure, presque incongrue dans cet environnement feutré. Presque seulement, car cela lui donne un caractère bien plus grand tourisme, particulièrement agréable.
La consommation avouant un demi-litre de plus au cent kilomètre, il est aisé de rester sous les 8l/100km.
La boite de son côté présente exactement le même fonctionnement, quelque soit le niveau de puissance, c’est-à-dire plutôt douce et sans histoire.
Une différence de taille apparaissait à la lecture de la fiche technique de notre DS7, contrairement à la précédente, nous n’avions pas le châssis actif « Scan Suspension », il était donc intéressant de comparer le comportement des deux voitures. Et la différence se fait effectivement sentir, le modèle « sans » prenant plus de roulis sans proposer un confort supérieur. Sensible mais pas dramatique néanmoins, la tenue de route se montrant sur en toutes circonstances.
2 600€, c’est l’écart de prix entre les versions 180cv et 225cv. Et pour ceux qui souhaitent savoir si « ça vaut le coup », nous ferons une réponse de Normand : ça dépend. Ça dépend de ce qui recherchez, si vous souhaitez une voyageuse au long court, infatigable, et capable de dépassements éclairs, alors oui, cette différence de prix se justifie, mais si vos conditions de circulations sont plus péri-urbaines, voire carrément urbaines, alors faites vous plaisir avec quelques options supplémentaires !
Version essayée : DS7 Crossback Puretech 225 eat8 grand chic inspiration opéra au tarif indicatif de 59 890€ TTC
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